Brendan Tracey, wine maker comme disent les Ricains, transforme jus de raisins en vin issu de cépages méconnus mais pourtant bel et bien implantés depuis la nuit des temps dans ce coin. Orbois, Romorantin, Pineau d’Aunis, Gamay de Bouse et Grolleau (et d’autres), tous cultivés en Bio, la base pour faire des vins « nature ». Près de 30 000 quilles sortent en moyenne chaque année de sa maison située à Saint-Anne, entre Loire et Beauce, entre Blois et Vendôme, à 12 kilomètres des premières vignes des coteaux du Loir.

Source : https://nibuniconnu.fr/punk-a-vins-le-destin-tout-trace-de-brendan/

Née d’une mère française et d’un père américain, Brendan Tracey débarque en France seulement quelques semaines après l’arrivée au pouvoir du Président François Mitterrand, en 1981. Rien ne laissait entrevoir un destin suivant la route du vin, dans la queue de la Beauce, en Loir et Cher : Brendan est un chanteur punk, originaire du New Jersey. « The Insults »,l’un de ses premiers groupes de musique, sort un disque en 1979, et croyez-moi ça ne manque pas d’énergie.

Installé à Blois dans les années 80, le timide (en apparence) punk à moustache participe à la création de l’une des premières radios libres françaises, « Radio plus FM » dont il prendra la direction jusqu’en 2010, date charnière de sa carrière viticole : la création de son exploitation de négoce. Comment passe-t-on de la radio à la vigne ? Comme une grappe qui mûrit tout au long de l’année, Brendan Tracey a laissé germer l’idée dans un coin de sa tête et c’est sans doute grâce à son ami vigneron de toujours, Thierry Puzelat, qu’il a réussi à passer le cap ! (Thierry Puzelat est un célèbre vigneron au naturel du domaine du Tue Bœuf, entre Blois et Tours).

Brendan n’est pas un vigneron comme les autres. D’ailleurs, il n’est pas à proprement un vigneron mais un négociant qui achète des raisins pour les transformer en vin. Il préfère laisser les missions de la viticulture à des vignerons qui le font très bien au quotidien. Et puis à 64 ans, me dit-il, « On est plus tout jeune ». Sa dénomination exacte est « vinificateur », et c’est comme ça qu’il aime qu’on l’appelle.

Selon lui, ses vins sont le reflet de son énergie de punk et il souhaite accompagner ses cuvées avec cet état d’esprit. No limit, No rules, Brendan est un Punk à vins !

Notre vinificateur, wine maker comme disent les Ricains, transforme jus de raisins en vin issu de cépages méconnus mais pourtant bel et bien implantés depuis la nuit des temps dans ce coin. Orbois, Romorantin, Pineau d’Aunis, Gamay de Bouse et Grolleau (et d’autres), tous cultivés en Bio, la base pour faire des vins « nature ». Près de 30 000 quilles sortent en moyenne chaque année de sa maison située à Saint-Anne, entre Loire et Beauce, entre Blois et Vendôme, à 12 kilomètres des premières vignes des coteaux du Loir.

Source : https://nibuniconnu.fr/punk-a-vins-le-destin-tout-trace-de-brendan/